Crédit Photo : © AVL3C 2017

Une étape non moins décisive… mais tout n’est pas fini !

Le 12 avril 2022, le cimentier Calcia/HeidelbergCement se décidait, enfin, à renoncer à son projet pour reprendre les termes de son courrier, suivi par le Préfet des Yvelines qui prend le 12 septembre 2022 un arrêté par lequel l’autorisation d’exploiter, qu’il avait précédemment délivrée par son arrêté du 20 juin 2019, est abrogée. (consulter l’arrêté)

Mais ce n’est pas fini ! Notamment les documents d’urbanisme de Brueil-en-Vexin qui ont été modifiés pour permettre l’exploitation d’une carrière de calcaire cimentier à ciel ouvert en conformité avec le Projet d’Intérêt Général dont Ciments Calcia a fait la demande de qualification par son courrier du 22 mai 2014 auprès du Préfet des Yvelines. Dès lors, si le cimentier a « décidé de ne pas mener à bien le projet d’exploitation de la carrière de Brueil-en-Vexin » ainsi qu’il l’a écrit au Préfet des Yvelines dans son courrier du 12 avril 2022, dès lors que ledit préfet a abrogé en conséquence l’autorisation d’exploiter par son arrêté du 12 septembre 2022, il doit maintenant, dans cette même logique, abroger ses arrêtés concernant le Projet d’Intérêt Général et la Mise En Compatibilité des documents d’urbanisme effectuée sur le motif de ce projet que le cimentier a « décidé de ne pas mener à bien »…

Et l’étape ultime, toujours dans cette même logique, demeure bien évidemment l’abrogation du décret du 5 juin 2000 définissant, par application de l’article 109 du code minier, aujourd’hui codifié à l’article L. 321-1 du même code, une zone de carrières de calcaires cimentiers dans le département des Yvelines, zone spéciale dont nous avons largement démontré qu’elle a été définie à la demande exclusive du cimentier, et de son lobbying auprès de l’Etat, pour se constituer une extension de sa carrière de Guitrancourt à l’heure de la création du Parc Naturel Régional du Vexin Français.

Donc, le combat continue…

Une étape décisive :

Juin 2019, aboutissement d’une feuille de route écrite dans les années 1990 et par laquelle les services de l’État ont rendu possible l’extension de la carrière de calcaire cimentier de Guitrancourt à Brueil-en-Vexin.

L’industriel, Ciments Calcia, aujourd’hui filiale HeidelbergCement Gmbh, auteur de cette feuille de route, a su faire passer ses intérêts privés au nom de l’intérêt général en se servant des textes législatifs et réglementaires (codes minier, de l’urbanisme, de l’environnement, etc…) et, bien sûr, de sa capacité de lobbying.

Cette carrière sur la commune de Brueil-en-Vexin, prévue pour 104,46 hectares sur les 734 que compte son territoire, n’est donc plus un projet mais une réalité actée par l’État au terme de l’arrêté inter-ministériel du 4 juin 2019 (Ministre de l’économie et des finances et Ministre de la transition écologique et solidaire) et de l’arrêté du Préfet des Yvelines du 20 juin 2019.

Face à cela, l’association s’en trouve renforcée dans son combat ; les actions juridiques sont loin d’être abouties et nous serons légitimes à éviter que quoique ce soit d’irréversible puisse se produire avant que tous les recours ne soient jugés.

C’est donc une nouvelle étape de ce combat de plus de 20 ans, et nous avons souhaité la marquer par un site différent qui, nous l’espérons, permettra au plus grand nombre de s’informer, nous suivre et nous accompagner dans notre combat.

Nous vous laissons le parcourir et gageons que vous y retrouverez rapidement les contenus de notre site dans sa version précédente.

N’hésitez pas à nous contacter si besoin.


Extrait de notre Communiqué du 11 septembre 2019 :

Depuis sa création en 1995, par les quatre maires des communes concernées par le projet de carrière Calcia, l’association a un objet précis : lutter contre les projets de carrière de la multinationale cimentière, aujourd’hui Heidelbergcement-Calcia. Elle défend des arguments étayés de protection de l’eau, de l’air (carrière et cimenterie), des terres agricoles et des emplois, contre un projet aberrant. Dans son combat, elle s’appuie sur les habitants, les élus, d’autres associations et groupes, et toutes les forces vives du territoire qui sont convaincues de la nocivité du projet, face aux risques climatiques et environnementaux. Elle alerte également sur les risques environnementaux, locaux et mondiaux.

Notre manière de communiquer avec notre communauté est ouverte à tous. Il n’est donc pas nécessaire de rappeler qu’aucune inscription ou demande de validation ne vous sera demandée pour nous suivre (hormis votre inscription demandée par les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, LinkedIn).

Ci-dessous notre mail de contact, l’adresse de notre site internet, qui fera peau neuve fin septembre, et la liste de nos réseaux sociaux qui sont sous notre entière responsabilité.

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