La défense de Calcia par le maire de Gargenville réside dans la comparaison de la cimenterie avec les autres usines de la vallée de la Seine et avec l’A13 : d’après lui “l’impact environnemental de la cimenterie est marginale par rapport à toutes ces activités”.

La priorité à l’activité économique est le mot d’ordre ; ils manipulent les gens avec la PEUR de la désertification industrielle. Cela montre bien qu’on ne peut pas s’entendre avec les défenseurs de Calcia en leur parlant de pollution, ils vivent cette pollution depuis toujours, ils s’en foutent.

La seule porte d’entrée avec ces gens là, me semble-t-il, c’est de leur parler d’une activité de substitution à la cimenterie, notamment pour contrer la PEUR qu’ils ne cessent de diffuser.
La délibération ici en entier :

A ce sujet, un groupe d’étudiants de l’Université de Cergy va plancher sur un scénario de reconversion de la cimenterie.
Voici quelques propositions de reconversion faites par l’Avl3c :
1-aménagement de la friche industrielle, en essayant de valoriser l’existant :
-pour accueillir des petites entreprises, des artisans, bureaux, lieu de co-working, garage associatif…avec un resto d’entreprise
-pour un espace culturel : artistes en résidences, vie associative locale, petite salle de spectacle, resto… ça fait rêver

2-reconversion du site industriel pour un autre site industriel en partant de l’infrastructure existante et de la proximité de la Seine pour son approvisionnement : scierie (développement d’une filière locale de valorisation du bois), usine de production de biogaz à partir de déchets organiques, recyclerie…tout cela n’étant pas neutre au niveau impact environnemental évidemment.