Face à l’apétit dévorant de calcaire cimentier de la multinationale ITALCEMENTI Calcia, bientôt HEIDELBERG CEMENT, nous sommes plus que jamais opposés au projet d’extension de la carrière de Guitrancourt vers Brueil-en-Vexin, héritage du siècle dernier qui n’a plus aucune raison d’être au 21ème siècle !

Le 1er juillet 2016, l’industriel a présenté un projet “repensé” ; le Sous-préfet, en conclusion de cette présentation, a déclaré que la prochaine étape était le dépôt de la demande de permis d’exploiter !!! Fini la “concertation” !!! Voici ce qui attend Brueil-en-Vexin et Sailly, communes du Parc Naturel Régional du Vexin Français, à l’image de ce qui est à Guitrancourt… Nous avons décidé d’adresser une lettre ouverte au Préfet des Yvelines

Un projet “repensé” : le concasseur à Brueil-en-Vexin…

Un projet “repensé” : les tirs de mines à Guitrancourt…

Association Vexinoise de Lutte Contre les Carrières Cimentières

Association à but non lucratif de droit français régie par la loi du 1er juillet 1901 – Répertoire National des Associations (RNA) n° W781002040 -SIREN 413 056 698 – Siège Social : Mairie de Fontenay Saint-Père, 78440

Correspondance : Mairie de Sailly, 78440 Sailly

Membre FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ILE DE FRANCE, association agréée au titre de la protection de l’environnement

Galerie Panoramio

N’hésitez pas à consulter notre dossier public
La ” Zone 109 ” sur Goole Map :
Le Site Historique

Au commencement

1988-1991 : le ministère de l’Industrie commande une série d’études sur les réserves en calcaires cimentiers du Mantois. Des six secteurs étudiés , deux sont retenus dans le schéma directeur d’Ile-de-France d’Avril 1994 : Epones-Mézières sur la rive gauche de la Seine (abandonné au printemps 1996 au profit d’un site de Seine-et-Marne dont l’exploitation est attribuée à Lafarge Ciments), et une zone sur la rive nord du fleuve, en limite sud du Vexin français

Janvier 1995 : le ministre de l’Industrie demande au préfet des Yvelines d’engager l’instruction d’un projet de création de zone spéciale dans le secteur vexinois, qui occuperait 550 ha pendant 50 ans.

Avril 1995 : rumeurs au sujet d’une extension possible des carrières actuelles de GUITRANCOURT.

Les dirigeants de la société CALCIA CIMENTS FRANCAIS prennent contact avec les maires des communes concernées. L’administration reste, pour sa part, muette.

23 mars 1995 : délibération du Conseil Régional d’Ile-de-France portant création du Parc Naturel Régional du Vexin Français.

9 mai 1995 : décret portant classement du Parc Naturel Régional du Vexin Français.

Septembre 1995 : inquiets du silence des autorités de l’État, les maires des quatre communes, aidés de quelques personnes, décident, après délibération des conseils municipaux, de créer une association de défense des communes contre toute extension des excavations existantes ou tout nouveau projet de carrières : c’est l’AVL3C. Le préfet, le sous préfet et … les Renseignements Généraux se manifestent enfin ! L’association parvient à obtenir du Ministère de l’Industrie le dossier relatif au projet de « zone spéciale de recherche et d’exploitation des calcaires cimentiers ».

Fin 1995 : lors de réunions organisées par l’association, le projet est présenté à la population de chacune des quatre communes.

24 février 1996 : Assemblée générale de l’association pour le renouvellement du conseil d’administration de l’association et approbation des nouveaux statuts.

Mars 1996 : élection d’un nouveau bureau sous la présidence de P. VIEUVILLE.

9 avril 1996 : une délégation des maires, accompagnée de P. VIEUVILLE et de G. LARCHER, sénateur maire de RAMBOUILLET, rencontre Madame Corinne LEPAGE, ministre de l’environnement. L’association et les municipalités sont assurées du soutien du ministre qui les informe aussi qu’elle a l’intention de saisir la « commission de débat publique » au sujet de ce dossier.

13 avril 1996 : à l’initiative des syndicats agricoles, une manifestation contre le projet a lieu à GUITRANCOURT. L’AVL3C est représentée à la manifestation et assure les manifestants de son soutien.

Fin avril 1996 : P. VIEUVILLE ayant démissionné pour raison personnelle, un nouveau bureau est élu sous la présidence de Nathalie DUVAL.

Mai 1996 : les travaux du bureau (études des dossiers techniques, démarches juridiques et administratives, contacts avec les autorités régionales et nationales et avec les médias,…), provisoirement suspendus, reprennent.

Pierre BEDIER, député maire de MANTES la Jolie, nous assure de son soutien.

Juin 1996 : l’AVL3C comptent 360 adhérents parmi lesquels des sociétés, plusieurs associations locales ou régionales, de nombreuses communes.

16 janvier 1997 : Entrevue au Ministère de l’industrie avec MM. Bedier et Borotra. Monsieur le Ministre Franck Borotra nous propose d’envoyer son Chef de Cabinet sur place pour étudier le problème.

13 février 1997 : Visite du Chef de cabinet qui constate que Sailly et Fontenay St Père seront difficiles à aménager pour masquer la carrière.

28 février 1997 : Signature du décret d’application de l’article 109 du code minier.

22 février 1997 : Les quatre Maires reçoivent à Sailly le comité d’Entreprise de Calcia Ciments Français. Discussion assez difficile, l’emploi étant au coeur des débats. L’emploi agricole n’émeut pas les représentants de Calcia Ciments Français.

1 mars 1997 : Assemblée générale ordinaire de l’AVL3C à la salle communale de Brueil en Vexin. -rapport moral-

10 mars 1997 : Nouvelle réunion au Ministère de l’Industrie : Monsieur le Ministre nous annonce la mise à l’enquête publique pour le 21 avril. L’exploitation en souterrain est déclarée infaisable, et des montages photographiques nous sont communiqués (les mêmes montages serviront à l’enquête publique). Monsieur le Ministre nous promet une maquette de l’exploitation.

18 mars 1997 : Émission sur Radio-Enghien avec Mmes Cournault et Ribes (Directrice du Parc), Gérard Béguin et M. Fleurier, Maire d’Arthies, à propos du Marché du Vexin. Le dernier quart d’heure est consacré aux problème des carrières.

21 avril au 25 juin 1997 : Déroulement de l’enquête publique

29 avril 1997 : Visite à Origny Sainte Benoite où une carrière a été fermée l’an dernier au prétexte que l’usine était surcapacitaire car les besoins de ciment sont beaucoup moins importants actuellement. Le document justifiant la fermeture utilise les mêmes données que Calcia Ciments Français mais avec des conclusions opposées. La Municipalité d’Origny demande la réouverture de la carrière et de l’usine.

13 mai 1997 : Réunion électorale de Madame Peulvast-Bergeal à Fontenay St Père qui s’engage à rouvrir le dossier après les élections.

17 juin 1997 : Le Comité Syndical du Parc Régional du Vexin. Les quatre Maires font prendre une délibération ferme contre le projet.

24 juin 1997 : Réunion en Mairie de Sailly des quatre Maires avec les Commissaires Enquêteurs. Chaque maire s’engage à vérifier le nombre des signatures, ainsi que les fraudes. L’engagement est tenu.

11 juillet 1997 : Réception des quatre Maires au cabinet du secrétaire d’Etat à l’Industrie pour la présentation du dossier.

31 juillet 1997 : Rapport de l’enquête publique émettant un avis favorable assortie de multiples réserves malgré la détermination des populations. (84% des familles se sont déplacées et se sont déclarées à 99,8% contre le projet).

3 septembre 1997 : Visite au Ministère de l’Industrie des quatre Maires accompagnés de Madame Peulvast-Bergeal. La DRIRE est présente et défend la « nécessité absolue d’exploiter la zone 1 » (la nôtre).

25 septembre 1997 : Rencontre au Conseil Régional avec Mr Didier Julia, Vice-Président chargé de l’Environnement, qui nous confirme l’opposition de la Région à une carrière de cette taille dans le P.N.R.V.F.

11 septembre 1997 : “Rapport à la Commission Départementale des Carrières des Yvelines – Application de l’Article 109 du Code Minier » réalisé par la DRIRE-Idf

30 septembre 1997 : Commission départementale des Carrières. Avis favorable à la poursuite de la création de la zone avec réserve « sur les problèmes d’interprétation de certaines dispositions de la Charte du PNR au niveau de la compatibilité… » !!

28 mars 1998 : Assemblée générale à la salle des fêtes de Guitrancourt. -rapport moral-

Juillet 1998 : Une convention est conclue entre Calcia Ciments Français et la SAFER en vue de recenser les exploitations agricoles situées dans le périmètre du projet de Zone Spéciale.

13 mars 1999 : Assemblée générale de l’association à la salle des fêtes de Lainville en Vexin.

12 juillet 1999 : l’agrément d’association de protection de l’environnement au titre de l’article 252.1 du Code Rural a été accordée à l’AVL3C.

25 mars 2000 : Assemblée Générale de l’AVL3C -rapport moral-

7 juin 2000 : Parution au Journal Officiel du décret Numéro du 5 juin 2000, définissant, par application de l’article 109 du code minier, une zone spéciale de recherches et d’exploitation de calcaires cimentiers dans le département des Yvelines.

19 juin 2000 : Mme Delorme, maire de Fontenay St Père, passe au journal régional de France 3

4 août 2000 : Deux recours en annulation du décret sont déposés au greffe de la Section Contentieux du Conseil d’Etat.

13 mai 2001 : Assemblée générale ordinaire de l’AVL3C à la salle des fêtes de Sailly.

25 mai 2002 : Assemblée générale ordinaire de l’AVL3C à la salle des fêtes de Sailly.

28 mai 2003 : Le Conseil d’Etat rejete les recours déposés le 4 août 2000.

28 septembre 2003 : Assemblée générale de l’AVL3C à la salle des fêtes de Sailly.-rapport moral-

Octobre 2003 : élection d’un nouveau bureau sous la présidence de Philippe PASCAL.

Octobre 2003 : Projet d’extension de la carrière SITA et de création d’un Centre d’Enfouissement Technique des déchets ultimes à Brueil-en-Vexin

5 juin 2004 : Assemblée générale de l’AVL3C à la salle des fêtes de Sailly.

21 juin au 22 juillet 2004 : Déroulement de l’enquête publique en vue de la révision du P.O.S. de Brueil-en-Vexin

28 mai 2005 Assemblée générale de l’AVL3C à la salle des fêtes de Guitrancourt.